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Mon Chauffeur, le nouveau service «porte-à-porte» de la SNCF
information fournie par Le Figaro 16/05/2019 à 13:47

Mon Chauffeur, le nouveau service «porte-à-porte» de la SNCF (Crédit photo: Mateusz Dach - Pexels)

Mon Chauffeur, le nouveau service «porte-à-porte» de la SNCF (Crédit photo: Mateusz Dach - Pexels)

La compagnie dirigée par Guillaume Pepy a lancé ce jeudi une nouvelle plateforme de voitures avec chauffeur, développée par la start-up Karhoo, du groupe Renault. Elle entend également accélérer son développement dans les mobilités partagées.

Pour prendre davantage le train, il faut proposer plus que le train. Autrement dit, agréger tous les types de transport. C'est peu ou prou la mission que s'est assigné le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, depuis deux ans. Pour développer ce qu'il appelle le service de déplacements «porte à porte», rien de mieux que de s'appuyer sur le digital.

Dernier acte en date: le lancement ce jeudi de «Mon Chauffeur», une plateforme de mobilité développée par la start-up Karhou, filiale de Renault, qui compare les offres de taxis, de VTC et de chauffeurs indépendants pour proposer la meilleure au voyageur sur un parcours donné. Elle remplace iDCAB, qui s'appuyait exclusivement sur la société de VTC Le Cab, filiale de Keolis, elle-même propriété de la SNCF. Concrètement, la nouvelle plateforme digitale propose davantage de partenaires, et donc plus de flottes de voitures, une meilleure qualité de la prestation et des prix plus attractifs. Ainsi, les voyageurs pourront se déplacer en VTC ou taxi plus facilement depuis et vers les gares. Pour l'instant, Mon chauffeur est disponible pour rejoindre 26 gares TGV mais, mais le service prévoit dans le courant de l'année de couvrir une centaine de villes en France et d'enrichir progressivement son offre, avec des véhicules adaptés aux personnes à mobilité réduite ou des services de navette partagée.

Le succès de OUI.sncf

Avec cette plateforme, les clients peuvent directement réserver leur chauffeur à l'avance sur le site et l'application mobile de OUI.sncf, au même titre que leur billet de train. L'objectif à long terme est que le site de la SNCF dirigé par Alexandre Viros devienne une plateforme centrale de mobilité partagée, où les seuls moyens de transport qui n'auront pas droit de cité seront la voiture individuelle et l'avion, jugés trop polluants, explique Guillaume Pepy.

De fait, la mutation est déjà bien avancée. La plateforme digitale qui a changé de nom en 2017 (anciennement voyages-sncf.com) a franchi en 2018 le cap des 4 milliards de ventes, un montant record à l'échelle européenne, malgré les grèves et le mouvement des «gilets jaunes». Le site a ainsi écoulé 110 millions de billets de train l'an dernier. Des ventes dont la moitié est effectuée sur téléphone mobile grâce à l'application, téléchargée 18 millions de fois.

Avec le succès de OUI.sncf, Guillaume Pepy espère ainsi centraliser les possibilités de mobilité partagée autour d'un acteur commun: le train. C'est la raison pour laquelle la SNCF ne cesse d'investir dans les différentes jeunes pousses à succès: elle est présente dans le secteur des cars longue distance avec Ouibus (qui deviendra bientôt BlaBlaBus), du covoiturage avec BlaBlaCar et dans quelques autres services d'autopartage ou de transport urbain. La compagnie ferroviaire compte concurrencer les plateformes mondiales de mobilité qui se sont imposées dans le paysage mondialisé comme Uber ou encore le projet Flow de Google. L'ambition de la SNCF est de s'inscrire dans cette concurrence directe, tout en se démarquant en conservant le train comme repère pour les voyageurs.

Mais pour l'instant, la plateforme n'est pas encore harmonisée. OUI.sncf sera complètement métamorphosée lorsqu'elle aura finalisé son outil digital dont Guillaume Pepy parle depuis deux ans: «l'assistant personnel de mobilité». Cet outil prévoit de centraliser toutes les actions que les voyageurs utilisent couramment: se déplacer, s'informer, réserver, acheter un trajet, qu'il soit en train, en bus, en vélo, en VTC ou en covoiturage. Pour l'instant, la liste complète des partenaires dont la SNCF va vendre les services sur son application n'est pas révélée. La compagnie ferroviaire a prévu une date pour cela: le 18 juin prochain.

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